Fausses impressions
Il arrive que nous ayons de fausses impressions. Dans certaines situations nous nous retrouvons à penser une chose car les éléments physiologiques nous indiques certains signes qu’on connaît pour un tel autre sentiment. La théorie du transfert d’excitation[1] est cette sensation que l’on a lors d’une activité palpitante et par le biais du hasard nous sommes en présence d’un autre individu et nous allons émettre une supposition tronquée sur nos sentiments. Prenons l’exemple suivant, je suis en retard à une soirée, et donc je vais me presser et faire un bout de chemin en courant. Arrivé à la soirée, on me présente l’amie d’un ami. En voyant cette jeune demoiselle je vais avoir évidement chaud et le cœur qui palpite et donc on va penser que cette fille nous plaît.
Cette fausse impression est souvent la cause d’erreur. On va penser avoir des sentiments pour quelqu’un ou bien on va chercher à combler un vide affectif avec une idée d’amour pour quelqu’un.
Comme je pense avant de s’aventurer à aimer autrui, il faut d’abord s’aimer soit
même. Car douter de soit, c’est comme offrir à l’autre un être demi homme demi rien. La sécurité vient souvent d’une assurance en soit, le doute nous place dans un déséquilibre et nous arrivons souvent par le doute à remettre en question une chose et au final nous y perdons le tout.
Donc on part sur de fausse impression, on trouve parfois un confident, nous l’aimons à notre manière. Ce confident s’il répond à nos désirs réels, ne sortira pas de son rôle de confident, mais il arrive souvent que les deux personnes se retrouvent piégé dans un transfert ; le transfert aboutira à un passage d’amour à haine. Et c’est pour cela que se mettre avec son confident est quelque chose de délicat. Pourtant combien de personne est tombée dans le panneau ? Et combien sont resté avec le confident le temps d’une vie ? Tout le monde le sait, on n’épouse pas son psy. Et donc en regardant autour de moi, je me rends compte que personne ne peut vivre une réelle histoire si elle est née de confidences. Sauf si chacun sait ce qu’il veut, et qu’il reste à sa place dans son rôle.
J’essaie de ne pas enrôler un personnage. Je ne veux pas qu’on m’associe à celui qui va dire des choses lus ou des choses vécus. Beaucoup de personnes s’effaraient à l’idée que leur ami fasse des études de psychologie. On pense que l’on va les analyser sans cesse. Il vrai qu’au début c’est amusant de comparer la théorie à des cas pratique, mais non, au fur et a mesure on arrête d’appliquer nos cours sur nos amis.
C’est pour cela que bien souvent on se dit « Je suis passé à coté de quelque chose ». Et c’est vrai que l’erreur est souvent à la clé. Emotionnellement parlant nos amis sont nos pires sujets d’observation. C’est pour cela qu’il faut absolument se persuader d’une chose, on ne peut pas sauver nos amis, vouloir à tout prix les sauver c’est les mener droit dans le mur. On peut suggérer des choses, mais pas les conseiller. Il n’y a pas plus vicieux qu’un conseil, car le conseil c’est comme imposer un point de vue. Si tu ne le respectes pas, tu ne respectes pas notre amitié.
Bien que les fausses impressions priment il y a aussi des bonnes choses qui en résultent. Comme par exemple, quand on se dit « j’ai déjà vu ça quelque part ? » Ou encore « Je crois que je suis amoureux ». Y croire signifie qu’on espère encore tomber amoureux. Cela nous redonne un coup de fouet et notre quotidien s’embellit durant ce laps de temps.
[1] Théorie de psychologie sociale évoquée par ZILLMANN en 1983, un concept souvent utilisé lors des études sur l’agressivité et agression interpersonnelle. Ce concept se rapproche un peu à celui de la psychologie dynamique, dans le sens où il y a une interprétation de sensation empirique avec notre vécu et notre vécu culturel.