Il y a des signes et des paraboles qui relèvent de la Révélation positive. Tout peut être signe et parabole pour ceux que Dieu appelle et qui ne se refusent pas à le chercher – A ECOUTER : extrait d’une interview : en relisant sa vie on perçoit la présence de Dieu.
Ce statut d’appel adressé à une liberté qu’on ne veut en rien brusquer veut le clair-obscur du signe ou de la parabole. Il y faut assez de lumière pour qu’on puisse reconnaître un sens, mais assez de demi-obscurité ou d’ambiguïté pour qu’on ne soit en rien contraint et que la réponse se forme librement selon la disposition de notre « cœur ».
Dieu présente aussi son message de façon qu’on puisse avoir quelque raison de ne pas le confondre et de le refuser mais aussi une vraie possibilité de le reconnaître et de l’accueillir. C’est ce que Pascal, et après lui Kierkegaard, a dit dans une langue qui décourage d’exprimer mieux ce qu’il a si profondément senti :
« Il n’était pas juste que Jésus-Christ parût d’une manière divine et absolument capable de convaincre tous les hommes, mais il n’était pas juste aussi qu’il vînt d’une manière si cachée qu’il ne pût être connu de ceux qui le chercheraient sincèrement. Il a voulu se rendre parfaitement connaissable à ceux-là. Et ainsi voulant paraître à découvert à ceux qui le cherchent et non à ceux qui ne le cherchent pas. Il y a assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire. »